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RETOUR
Paroles : Pascal
Musique : Pierre
Technique : Etienne
Enregistré au studio Warum - 8 pistes - fin 89 / début 90
Production & mixage Warum Joe
* Version CD (sans les enregistrements concerts)
New Rose Records 1990
© Sanity Clause 1990
Ronnie a convoque
tout son etat-major
il bourre le calumet de l'herbe qui rend fort
il demandera demain au boa constrictor
si Paramaribo se trouve toujours au nord
Ronnie porte des menottes dont il a perdu les clefs
et une torche électrique aux piles depareillees
Ronnie a rassemble tous ses vaillants guerriers
une bagarre se prepare sous les paletuviers
implorant les oiseaux avant de s'y jeter
de guider sur l'ennemi toutes les cartouches grillees
comme il n'a rien à offrir aux grands sorciers blancs
personnes ne se plaint du bruit qu'on y entend
Ronnie porte sur la manche le fanion des rebelles
car il est partisan du conflit perpetuel
Ronnie est le copain de tous les animaux
des poissons du Maroni aux crapauds du marigot
ils meneront sa pirogue vers Paramaribo
si la brume se leve si enfin il fait beau
il s'endormira en etreignant sa petoire
et se levera avec le plan de la victoire
il avait promis des
jeux et du riz
à condition de briquer les ecuries
il allait changer l'or en plomb
et bouter les vampires sans goupillon
il avait ecrit les reponses aux questions
que lui seul se posait en notre nom
il devait nous propulser d'un seul bond
là où d'autres s'etaient dejà cogner le front
ralentis camarade continuons à debattre
meme si la vieille garde en devient ecarlate
le rouge qui miroite aux levres des filles
m'invite à cueillir au moins cent jonquilles
recule camarade que l'histoire te digere
le petit timonier fait machine arriere
les vitrines de tous ces lieux de tentation
me poussent à reussir les modernisations
je suis le gardien
de la foi
qui croit surtout ce qu'il ne voit pas
pour Lao Tseu ou pour Bouddha
je brule comme une torche à Lhassa
je me voue à tous les saints du tres Haut
à ceux du provo chez l'unioniste
j'en porte les stigmates sur la peau
comme un parpaillot chez les papistes
eternel converti recidiviste
sans l'ombre d'un calcul integriste
je prie le veau d'or à la Havane
et Guevara à Manhattan
j'oscillais berce par les murmures
comme un metronome face au mur
en meditation transcendatale
sous un vrai deluge mineral
j'aime les creatures du bon dieu
et meme le dernier des chiens galeux
je suis le mouton au cou beant
le jour de la fete du sang
tu ne rentres pas
dans les statistiques
ton cas releve de la dialectique
on ne concluera jamais le traite
si on pinaille sur les chats à fouetter
hooligan tendance schizophrenique
rien n'indique le deviant politique
il est grand temps de penser à l'avenir
quand jean-loup s'avance sur le pas de tir
hooligan sevre d'opium populaire
place en detention sanitaire
cessons de peser le contre et le pour
quand jean-loup s'embarque à baïkonour
tels des rois mages croulants sous les presents
filant au devant du divin enfant
on enfournera les plus grosses viperes
afin que jean-loup s'arrache de la terre
tu ne rentres pas dans les previsions
de nos accords de cooperation
on ne compte pas en apothicaire
à l'heure où jean-loup s'envoie en l'air
Quand elle a minaude
en gros plan
m'invitant à lui signer un cheque en blanc
seul un individu depourvu d'emotion
aurait pu eviter de passer à l'action
quand elle m'est apparue plein ecran
qu'elle m'a entretenu des hommes et de l'argent
j'ai su que si j'aspirais à devenir un des leurs
j'avais à acquerir de biens meilleures valeurs
j'ai contracte le virus
comme grand pere avec l'emprunt russe
je suis un petit porteur
aux marches de l'institut pasteur
quand elle a minaude en gros plan
de ses intimes secrets me faisant le confident
seul un individu prive de sentation
aurait prete attention au tableau des cotations
je casserai ma pipe à la foire
face aux flingueurs du jeudi noir
je suis un petit porteur blafard
aux marches du palais brongniard
rien ne le distingue
du pekin moyen
il loue le ciel pour son pain quotidien
l'inconnu qu'on croise dans l'escalier
qui ramene à la surface les corps soulages
l'ombre qui attend que j'en ai termine
pour tourner le loquet marque occupe
un petit rien l'affirme dans la communaute
à genoux là où les autres restent sur leurs pieds
en crise de foi face à l'autel emaille
à force d'engloutir les osties dorees
un rien le rend different du chretien moyen
il rode en sous-sol la cuillere à la main
il prendra l'aspect de n'importe qui
un voisin un collegue ou un ami
alors n'oublie quand tu dois t'engager
au long des souterrains luisants et parfumes
le vieux crouton que tu laissera au coin
avant de rendre hommage à saint vespasien
ça sentait
la moutarde et ça piquait les yeux
dans la rue emmeles ils avaient fait des noeuds
le chat et la souris loves contre le chien
plus personne pour souhaiter la fin du prochain
ils m'ont rassure le danger est ecarte
ils controlent tout meme le sens des alizees
ils connaissent les lois qui regissent l'univers
nos chefs de rayon du marche planetaire
ils sont partis sans bruit de peur de deranger
à croire qu'ils n'avaient pas de raison d'exister
ça sentait la moutarde ça brulait les poumons
et ça tuait aussi bien filles que les garçons
ils connaissent les lois qui regissent l'univers
et celles qui condamnent le crime contre-humanitaire
attendant l'embargo pour ouvrir les placards
comme d'autres leurs impers au detour d'un couloir
ça sentait la moutarde puis ça s'est dissipe
y'en avait cinq mille mais je ne pouvais pas le jurer
ça sentait la moutarde ça s'est passe nulle part
une date que j'oublierai à l'examen d'histoire
ils m'ont rassure le danger est ecarte
ils controlent tout meme le sens des alizees
et meme si quelques poissons nagent le ventre en l'air
ils veillent aux deux bouts de la chaine alimentaire
elles est ma
desdemone
est est ma gorgone
la fille au coeur de pierre
ma meduse ma sorciere
vivement que minuit sonne
qu'à son image elle me façonne
glace dur et lisse
rien qu'en me fixant dans l'iris
elle est ma caryatide
mon amour livide
fiere et depoitraillee
agrippee à mes pieds
vivement que la nuit tombe
pour qu'elle revive quand je succombe
effaçant enfin ses rides
d'une morsure aux carotides
ils ont pris position
sitot le jour leve
ils ont envahis les plaines les monts et les vallees
dans leurs mains les batons qui crachent la foudre
et dans la poche le permis d'en decoudre
eteins vite la lumiere et boucle bien la porte
ces gens n'aiment en peinture que les natures mortes
peut-on lutter de façon democratique
et surtout sans heurter les lois de la republique
contre le lobby politico-cynegetique
et son million de fusils automatiques
ils s'aiguisent l'instinct à grands coups de flasque
s'epoumonent quand les chiens recollent à tes basques
malheur à tout ce qui porte plume ou fourrure
on ne rentre pas bredouille le jour de l'ouverture
chez eux quand tu figure au milieu du tableau
c'est qu'ils ont reussi à te faire la peau
dans un futur plus proche que tu ne l'envisages
ils viendront t'accuser de propager la rage
ils te sortiront un soir de ton gourbi
pour te liberer au matin dans les taillis
ils bien plus d'un tour dans leurs gibecieres
certains affirment qu'on y trouve un ministere
les femelles s'appellent Diane et leurs males Nemrod
ils dechargent sous nos yeux sans avoir peur du code
malheur aux amoureux vautres dans les sous bois
devinez qui va tirer la plus belle proie
pourras-tu lutter de façon democratique
contre un million de fusils automatiques
adiez les par pitie
soignez les
faites qu'ils retrouvent la sante
que par vos bons soins prodigues
ils se consacrent à leurs petits metiers
et pillons les sans arriere pensee
des que nos larmes auront seche
que par la seule loi du marche
soient definis nos liens d'amitie
financez leurs quatre volontes
mais en credit à perpetuite
que par vos largesses inondes
ils s'y noient à l'heure de rembourser
procurez nous une jeunesse docile
buvant à nos levres parole d'evangile
rendez nous coupable ou solidaire
avant de casser les prix des charters
un vieil espion britannique
annobli
decore de toutes les medailles du parti
seul dans l'isba specialement reservee
il serre son minox dans sa main decharnee
ils etaient jeunes et forts en theme
l'orgueil du meilleur des colleges
prets à resoudre tous les dilemmes
coquetement cravates de soies grege
un vieil espion britannique inverti
sanglotait au fin fond de la siberie
il lui manque le smog et big ben sous la pluie
et cette foutue panse de brebis farcie
ils etaient jeunes et plein d'avenir
la fine fleur sur la poussiere d'empire
prets à se donner en entier
à qui saurait les retourner
un vieil espion britannique maniere
lapait son the l'auriculaire dresse
il ne connait plus les derniers potins
ni les doux frissons des echanges clandestins
ils etaient jeunes et surs de leur choix
quand albion se trompait de combat
prets à s'engouffrer dans la breche
pour celui qui allumera la meche
une vieille taupe britannique demasquee
sous une couverture de cachemire rapiecee
il lui manque les secrets du potager
à partager la nuit sur l'oreiller
de cafe borgne
en tripot clandestin
parmi les demi sel et les vauriens
t'en es sorti sans egrtignure
sans meme figurer sur la procedure
tu jouais l'epave sur le comptoir
des que les flics verifiaient les papelards
ils emballaient toujours le seul pigeon
et on restait entre hommes pour la discussion
alors tu disais "envoie la soudure
ici on joue franco et en nature"
d'un aller-retour t'allais les affranchir
et les depouiller sans coup ferir
de cafe borgne en tripot clandestin
c'est parvenu aux oreilles du parrain
ici il faut jamais doubler les proxos
ni le moindre controleur des impots
tous ces mecs sont payes pour savoir
qu'on peut gagner en taxant le hasard
alors ils t'ont dit "envoie la nemo
ou on te colle un contrat sur le dos"
t'en es sorti sans une eraflure
tu te la coules douce sur la cote d'azur
on se reverra je connais ton numero
je ne te dis pas bonne chance bandit manchot
je frequente
les gens qui comptent
meme si parfois ils en ont honte
bientot ils me cederont le droit
de me faire clouer sur le golgotha
à la hune du vaisseau fantome
j'egrene les sourates et les psaumes
petit poucet dans le brouillard
a perdu de vue al aqhsar
je suis l'occupe sans droit ni titre
en vertu de la loi de 48
qui veut loger le joyeux pitre
qui ne sait plus où il habite
je cotoie les grands du monde
de palaces en prisons dorees
je collectionne les tables rondes
en chef nomade sedentarise
je parle de ceux qui sont restes
de ceux qui revent d'y retourner
ils finiront par trouer la terre
à force d'en jeter toutes les pierres
qui veut entendre la tete de turc
declamer que c'est caduc
ils me glissent au creux de l'oreille
des mensonges tout poisseux de miel
ils m'etouffent à coups d'accolades
de capo mafia d'ambassade
un territoire pour mes papooses
une patrie pour dresser mon tipi
pour mes squaws de Naplouse
loin des sabots de la cavalerie
regles comme
du papier à musique
faux blases et visas pour les tropiques
ma blonde enfile son maillot elastique
et nous voguons en canot pneumatique
chausse tes palmes et sus au rosbeef
voici les corsaires du roi
nous ecumerons tous les recifs pour couler la coque de noix
regles comme un numero de cirque
contre l'anti-france macrobiotique
ma blonde enfile son maillot elastique
nous amorçons la mine magnetique
mille sabords et vive la mort
voici les corsaires du roi
par tribord ou par babord
on lui jettera un sort
regles comme un ballet aquatique
pour qu'on nous foute la paix strategique
ma blonde à moi se prenomme Dominique
nous nettoierons tout le Pacifique
mais si ça tourne au tragique
à l'incident diplomatique
le departement d'etat niera
avoir eu connaissance de tout ça
t'applaudis à tout
rompre quand je pousse un juron
comme face au charabia de dernier rejeton
tu t'emerveilles quand je titube dans la queue
comme face au premier pas de ton petit morveux
tu reves d'instant magique autour d'un samovar
tandis que la milice m'entraine au dessouloir
tu aimes à l'entendre fustiger les anciens
Leon l'aventurier et Joseph le georgien
tu le crois quand il dit que si ça tourne pas rond
c'est qu'ils n'ont jamais su degripper les boulons
plongeant dans l'ame du peuple en brisant le pain noir
alors que la milice m'entraine au dessouloir
il croque un bureaucrate pour se remplir la bourse
Nikita me maudit d'avoir tant eu la frousse
des poubelles de l'histoire il te voit le tresser
le chanvre au bout duquel t'iras te balancer
tu pourchasses du cure-dent les restants de caviar
tandis que la milice m'entraine au dessouloir
le trace reste
plat pourtant je gamberge
ils disent que du styx j'ai franchi la berge
ça leur saute aux yeux au premier abord
ils m'ont declare cliniquement mort
cerne de machines par tous les orifices
veillant sur moi comme autant de nourrices
plie comme un foetus je dors à poings fernes
ils diagnostiquent un coma depasse
quand elle me prend en mains qu'elle papillonne autour du lit
meme un interne en concluerait que je renais à la vie
ils ont retrouve ce maudit bout de papier
que j'avais signe un jour de bonte
les autorisant en cas de malheur
à m'oter des tripes ce qu'il y a de meilleur
ils ont choisi l'organe à transplanter
sans anesthesie juge decede
mes sauts de carpe quand ils tranchent dans le vif
resultent en fait de reflexes convulsifs
et je carbonise dans le crematorium
moi qui ne demandait qu'une pinte de serum
je reviendrai de l'enfer regler leurs honoraires
et recuperer mon bien dans leurs visceres
t'iras peut-etre un jour à l'hopital
t'inscrire dans l'armee des incurables
tu accederas au secret medical
sous le bistouri des intouchables
ne croyez pas
ce qu'il y a dans le journal
ni le porte-parole du bureau ovale
je resterai l'allie encombrant
des hommes de n'importe quel president
75 000 km2 et 120 banques tout à fait legales
caramba j'ai un dossier à amnesty international
je fais partie des amis tres chers
des tenanciers de la maison blanche
toujours avides d'arrangement pecuniaire
la main sur la bible doree sur tranche
comme une epine dans le talon
comme dans tout mariage de raison
je graisse la patte de tous ces ponce pilate
aux fesses rougies de tant de coups de latte
je suis celui qui peut trahir judas
le dernier rempart des hommes du senat
75 000 km2 et quelques produits specifiques
caramba j'ai un dossier au bureau des narcotiques
manuel antonio alias face d'ananas
cerne par les charognes et les rapaces
qu'il claque longtemps encore à tous les vents
mon etendard tres complaisant
que la prophetie
s'accomplisse
que s'ouvre la trappe menant aux abysses
j'ai vu des vopos couverts de fleurs
par une foule pleurant de bonheur
des prussiennes orientales vetues de vert de gris
les cabas debordant de collants fantaisie
l'honneur perdu de frau Trabi
elle s'offre la nuit à credit gratuit
cent marks et elle abjure sur la vie
le role dirigeant du parti
que la famille soit reunie
pour mille ans de social-democratie
j'ai vu des vopos boire au goulot
le schnaps des ennemis de classe
des prussiennes orientales echappees du gymnase
passant de mains en mains dans les clubs de jazz
l'honneur perdu de frau Trabi
elle s'offre la nuit à credit gratuit
cent marks l'amour la queue en tire-bouchon
wilkomen teutonne aux cheveux blonds
un vieux m'a dit qu'un allemand heureux
devient vite un sale boche dangereux
j'ai entendu l'hymne au chaos
des petits marteaux occidentaux
des prussiennes orientales couinant le groin denas l'auge
de plus en plus pres de la ligne bleue des Vosges
enfermees sous
l'evier dans le noir d'un placard
ou pres d'un bigoudi à deux doigts du miroir
je possede mon frere les armes du pouvoir
qui modeleront la terre et redigeront l'histoire
chlorofluorocarbone ultra violets pour les hommes
dejà les 2 poles en decongelent
on ne peut plus y flaner sans ombrelle
chacun sa bombe en main le bouton sous pression
pour effacer la tache ou l'odeur de cuisson
tu possedes mon frere de quoi rechauffer l'air
d'oublier pour toujours les rigeurs de l'hiver
les mechants s'organisent en cellules de crise
ils tiennent conference pour sauver la banquise
ils nous ont enseigne à bien trouer l'ozone
et comment modifier le cours de l'Amazone
vaporise cà et là tu t'en rendras plus belle
en sculptant accroche-coeur et fausses meches rebelles
vide la ma soeur avant qu'ils legiferent
et crois moi la mer lechera les tours de Nanterre
hau auf dem
Bengel
mit dem Baseball Bat
ach so
was kannst du tun
mit sochem Bengel
auf dem Rücken.
verlieren
Nevada Kazakhstan
ad vitam aeternam
pour le salut de leurs ames
à Sing Sing ils les ont faits griller
circonstances aggravantes à l'unanimite
de dire la verite faut pas preter serment
si juste apres t'invoques le cinquieme amendement
la guerre etait froide et la chaise electrique
pout tous ceux qui violaient les secrets atomiques
Nevada Kazakhstan pour Julius et Ethel
pour que ça reste conventionnel
ils ont outrage l'oncle Sam
ils lui ont derobe le projet manhattan
pour qu'oncle Joe querisse de sa migraine
qu'il maitrise lui aussi la reaction en chaine
rendons grace aux deux instigateurs
de l'equilibre de la terreur
longue vie à la detente
morituri te salutant
à l'ecart du
regard des survivants
blanchissent les carcasses des elephants
à l'heure des discours de fin de colloque
rougit la banquise du sang des bebes phoques
tirant sur l'ambulance à l'encre sympathique
en gardien vigilant du temple semantique
c'est toujours la nuit que les vieux crevent à l'hosto
que les sommiers grincent quand les bebes se font
il etait saint georges terrassant le dragon
quand jeanne au bucher annonait son credo
la plume crissant ballottee dans les affres
les rayant tour à tour d'une vilaine balafre
des la premiere vague sans jamais sourciller
petit calligraphe toujours submerge
il tend l'embuscade aux sorties du metro
tandis qu'elle moissonne à grand coup de faux
petit soldat qui s'est tellement trompe
qu'à force il en detient toutes les verites
denonçant ailleurs ses peches d'hier
une paille dans l'oeil qui rend solidaire
à l'affut de la moindre de nos miseres
se dressera l'armee des petitionnaires
Evil Ximer